Bannir les graisses de son alimentation? Sûrement pas. Depuis plusieurs dizaines d’années, la graisse a été l’ennemi public n°1 des régimes et de la diététique « classique ». Nous consommons, du coup, beaucoup moins de matières grasses et de glucides qu’il y a 20 ans.
Plusieurs études ont démontré que comme les glucides , il est surtout important de faire attention à la bonne ou mauvaise graisse plutôt que de s’en passer.
Notre corps a besoin de manger la bonne quantité de gras pour fonctionner correctement et les lipides sont une source d’énergie non négligeable puisqu’ils apportent 2 fois plus d’énergie que les glucides et les protéines. Indispensables, les lipides sont, par exemple, la base de la formation des membranes cellulaires, du fonctionnement des glandes surrénales, des connexions neuronales, …
Le plus important est de pouvoir discerner les différents types de graisses et leurs effets sur nos organismes. Les acides gras saturés se retrouvent dans la viande, la charcuterie, les œufs,…
Pour beaucoup d’entre nous ce sont des mauvaises graisses car, il est vrai, qu’elles sont facilement assimilables sans aucune transformation, augmentent la résistance à l’insuline, les risques cardiovasculaires et elles favorisent la prise de poids si consommées en trop grandes quantités. Elles sont pourtant nécessaires à notre organisme car elles sont à la base des membranes de notre système nerveux et ne produisent pas de radicaux libres qui entrainent le vieillissement cellulaire.
Certaines d’entre elles comme celles que l’on retrouve dans les œufs ou les crustacés ont un effet direct sur la diminution de notre taux de cholestérol, le beurre est riche en vitamines A & D et facilement digérable ou encore le chocolat noir (70%) contient des polyphénols,… Bref à consommer avec MODERATION.
Les acides gras mono-insaturés majoritairement présents dans les huiles d’olives, de colza, les avocats, ou encore les oléagineux (noix, amandes, noisettes,…) sont constitués principalement d’acide oléique et sont considérés comme non essentiels car notre corps est capable de les fabriquer lui-même.
Vivement conseillés, elles protègent notre système cardiovasculaire, stimulent la sécrétion biliaire entre autre.
Dans l’optique de gestion de son poids elles sont épatantes car elles nécessitent un supplément d’énergie pour être transformées en une forme assimilable, elles diminuent la glycémie dans le sang et la résistance à l’insuline et cerise sur le gâteau, sont riches en oméga 9. REMARQUABLES.
Les acides gras polyinsaturés se retrouvent dans les huiles de graines ou oléagineux (soja, tournesol, noix,…) ou dans les poissons et crustacés. Ils en existent 2 types, les essentiels et les non essentiels. Ces derniers devront être apportés par notre alimentation. Nous parlons ici d’oméga 3 et d’oméga 6.
Les oméga 3 sont un fluidifiant sanguin et donc diminuent la tension artérielle, augmentent l’élasticité veineuse et réduisent les risques cardiovasculaires. Ils maintiennent également notre système nerveux et servent au développement de notre cerveau.
Les oméga 6 contribuent à la cicatrisation, stimulent la formation de cellules graisseuses et sont un allié remarquable contre les allergies et les réaction inflammatoires.
Attention toutefois, ils peuvent devenir toxiques si consommés en trop grandes quantités. Il reste les acides gras insaturés qui n’existent pas à l’état naturel.
Elles résultent de la transformation industrielle ou encore de la cuissons des acides polyinsaturés.
La forme « cis » de ces graisses est la plus facilement assimilable par notre corps. La forme « trans » non-assimilable est responsable de la surcharge en déchets de notre organisme.
Elles se retrouvent le plus souvent dans les produits industriels transformés comme les biscuits, les plats préparés,… A EVITER LE PLUS POSSIBLE.